VIDEO - Touche pas à mon poste : Une demande en mariage en plein direct !
Ce jeudi dans Touche pas mon poste, une demande en mariage a eu lieu en plein direct.
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D'un point de vue palmarès, difficile de faire mieux que Teddy Riner... Sauf pour Teddy Riner. Le judoka de 24 ans ne souhaite qu'une chose, étoffer sa vitrine trophées riche d'une médaille olympique en or, de cinq titres de champion du monde et de six tournois de Paris. Chose qu'il pourrait faire dès ce weekend Budapest pour les championnats d'Europe. En attendant, le colosse au coeur sensible s'est confié avec sa sincérité habituelle au Parisien Magazine.
Médaille d'or et Koh Lanta
Quatre mois après ses fameux JO qui l'avaient vu décrocher l'or et se précipiter dans les bras de sa compagne Luthna, Teddy Riner avait repris la route de la compétition. Quatre mois de break travers l'Australie, le Mexique, Miami et la Guadeloupe, où chacune de ses apparitions déclenchait une véritable hystérie collective. Une reconnaissance médiatique qui a légèrement déstabilisé notre colosse : "J'ai eu des propositions en tous genres : on me voulait dans des émissions politiques, des shows culturels, des jeux télévisés... On m'a même proposé de participer Koh Lanta." Si une éventuelle participation l'émission phare de TF1 n'est pas d'actualité, Teddy Riner est très loin d'être le candidat idéal, contrairement son père : "On ne mange pas beaucoup. Vu ma musculature, c'est un problème, vous ne trouvez pas ? En plus, manger des vers, tout ça, c'est pas mon truc. J'aurais pu y envoyer mon père, parce que lui, il est courageux. S'il y a une mouche dans son assiette, il va la manger. Pas moi !"
Sciences-Po, free fight et cinéma
Reconnaissant volontiers être un Tanguy, Teddy Riner n'est pas près de quitter le domicile familiale. Pour le plus grand plaisir de sa maman si l'on en croit ses dires : "Et puis, il faut laisser maman les petites choses qu'elle a l'habitude de faire. Elle me noue mes cravates, elle lave mon kimono, elle fait mon (...)
VIENNE (Reuters) - Après une vive résistance aux pressions de ses partenaires européens, l'Autriche ne semble plus totalement fermée la levée sous certaines conditions du secret bancaire pour les comptes détenus dans ses établissements par des étrangers.
Les dirigeants des deux grands partis de la coalition gouvernementale, l'issue de deux semaines de difficiles négociations, ont mis au point une série de propositions dans ce sens, qui seront présentées aux autres pays de l'UE désireux de prendre bras-le-corps le dossier de la fraude fiscale.
La ministre des Finances, Maria Fekter, qui s'était jusqu'ici montrée intraitable sur le maintien du secret bancaire, a annoncé qu'elle défendrait ces propositions Bruxelles.
L'Autriche est le seul des 27 pays de l'UE qui n'a toujours pas accepté les règles européennes sur l'échange automatique d'informations concernant les comptes bancaires détenus dans des pays étrangers, un principe que le Luxembourg s'est engagé ce mois-ci appliquer partir de 2015.
Le chancelier autrichien Werner Faymann, un social démocrate, et ses partenaires conservateurs du Parti populaire (ÖVP) ont tenu souligner que cette concession sur la levée du secret bancaire ne concernait pas les personnes soumises l'impôt en Autriche.
L'Autriche exige que les échanges d'informations bancaires répondent aux critères de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et tiennent compte des accords bilatéraux qu'elle a passés avec la Suisse et le Liechtenstein.
La conformité aux critères de l'OCDE implique, outre l'échange d'informations bancaires, l'échange de données sur les propriétaires d'entreprises ou de fondations.
Michael Shields et Georgina Prodhan; Guy Kerivel pour le service français
L'explosion d'une bombe cachée dans une petite voiture l'entrée des bureaux d'une formation laïque a fait dix morts et plus d'une dizaine de blessés vendredi soir dans la métropole du Pakistan près de deux semaines des élections nationales, selon un nouveau bilan des autorités.
L'engin explosif improvisé a détoné proximité de bureaux du Parti national Awami (ANP) Karachi, mégapole du sud du pays déj endeuillée par un attentat meurtrier la veille contre le MQM, une autre formation membre du gouvernement sortant, ont indiqué des responsables.
"La cible (de cette attaque) était un bureau électoral de l'ANP au moment où le candidat Bashir Jan devait prendre la parole", a dit l'AFP Mohammad Khan, un haut responsable de la police locale. Selon des sources concordantes, M. Jan est sorti sain et sauf de cette attaque.
Bashir Jan est l'une des figures de proue Karachi de l'ANP, une formation laïque jouissant de soutiens historiques au sein de l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le nord-ouest du Pakistan, mais aussi au sein même des insurgés talibans.
Ce parti est également bien ancré dans les quartiers pachtounes de Karachi, métropole de 18 millions d'habitants minée par des rivalités politiques, ethniques et économiques sanglantes sur fond d'une montée en puissance des talibans.
Des sources hospitalières ont fait état tard en soirée d'au moins dix morts et 17 blessés dans cet attentat, révisant la hausse un précédent bilan de six morts et d'une dizaine de blessés.
"C'était une explosion puissante, je pensais que c'était un tremblement de terre... Il y avait du sang partout sur les lieux après l'explosion", a confié Gul Ahmed, un habitant d'un quartier pachtoune de l'ouest de la métropole économique du pays.
Le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, mouvement des talibans pakistanais), avait récemment menacé des partis laïcs et revendiqué un attentat contre l'ANP ayant fait 16 morts Peshawar, la grande ville du nord du pays.
"Je reconnais que la majorité des talibans sont des Pachtounes, mais ceux qui combattent ces talibans sont aussi des Pachtounes. Nous, les Pachtounes, sommes les victimes des extrémistes.... et nous sacrifions nos vies", avait dit récemment l'AFP Bashir Jan, qui avait déj survécu au moins trois attentats au cours dernières années avant celui de vendredi soir.
Au cours des deux dernières semaines, plus de 40 personnes ont été tuées dans des attaques contre des partis, des candidats ou des membres de leur entourage au Pakistan, selon un décompte de l'AFP.
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a appelé cette semaine les autorités pakistanaises enquêter sur cette vague d'attaques qui intervient l'approche des élections législatives du 11 mai.
Des heurts ont opposé vendredi au Bangladesh la police une foule immense de manifestants qui ont attaqué des usines après l'effondrement d'un immeuble construit illégalement dans lequel plus de 300 ouvriers de l'industrie textile ont trouvé la mort, selon un nouveau bilan.
La police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes contre la foule en colère Savar, dans la banlieue de la capitale Dacca, où le Rana Plaza, un immeuble de huit étages, s'est effondré mercredi comme un château de cartes.
Il s'agit du pire accident dans l'histoire industrielle du Bangladesh, un pays pauvre d'Asie du Sud qui a fait de la confection le pivot de son économie.
"La situation est très instable. Des centaines de milliers d'ouvriers participent la manifestation", a déclaré M. Asaduzzaman, un responsable de la police.
Des ouvriers ont attaqué des usines, renversé des véhicules, brûlé des pneus sur la route et essayé de mettre le feu des échoppes le long du parcours de la manifestation de masse, selon un responsable de la police locale. Ils ont aussi obligé des usines textiles fermer.
"Ils exigent l'arrestation et l'exécution des propriétaires des ateliers et du bâtiment qui s'est effondré Savar", près de Dacca, a-t-il dit l'AFP.
Le bilan de la catastrophe s'est encore alourdi, dépassant pour la première fois le cap des 300 morts, dont une grande proportion de femmes.
"Le bilan est de 304 morts", a déclaré un porte-parole de l'armée, Shahinul Islam, précisant que plus de 2.300 personnes avaient été sorties vivantes des décombres depuis l'accident.
Les sauveteurs ont découvert vendredi soir une cinquantaine de survivants supplémentaires au troisième étage de l'immeuble, a annoncé un responsable des pompiers.
"Nous avons trouvé environ cinquante personnes encore vivantes en plusieurs endroits du troisième étage après avoir creusé des tunnels. Nous espérons pouvoir les extraire d'ici demain matin", a dit Sheikh Mizanur Rahman, chef adjoint des pompiers.
Dans la journée, quelque 80 personnes ont été sorties vivantes des décombres.
"L'odeur est fétide, cela donne parfois envie de vomir. Il est difficile de travailler ici plus de 20 minutes d'affilée", a témoigné Mohammad Tareq, employé d'un atelier qui s'est joint aux centaines de volontaires pied d'oeuvre jour et nuit.
Un amas de béton et d'acier
Des plaintes et des appels l'aide de victimes ensevelies guidaient l'épuisant travail des secours au milieu d'un site évoquant les dévastations d'un puissant séisme.
Les ambulances continuaient d'amener des blessés l'hôpital situé un kilomètre du site de la catastrophe où les accueillaient des étudiants en médecine en blouse blanche et des infirmières portant des poches de sang.
Labni Akter, une ouvrière du textile, a été amenée dans un état critique après que les sauveteurs ont dû l'amputer de la main gauche pour la désincarcérer des gravats.
"J'ai eu la main coincée sous un pilier après l'effondrement du bâtiment, comme s'il y avait eu un séisme", a-t-elle expliqué l'AFP, "nous avons été trois être coincées dans une petite poche d'air pendant deux jours, sans nourriture. Je suis restée éveillée, priant pour qu'Allah nous sauve".
Ensuite, poursuit-elle, "l'une des mes amies est morte et son corps a commencé se décomposer (...) je ne pouvais pas bouger cause de ma main coincée".
L'hôpital était saturé, ayant reçu 1.200 blessés en deux jours pour 750 lits, a indiqué le Dr Hiralal Roy.
"Nous avons demandé ceux qui étaient le moins atteints de laisser leur lit aux blessés graves. Un grand nombre d'ouvriers ont perdu un membre ou ont de graves blessures la tête ou au buste et certains ont la grangrène", a-t-il dit.
La catastrophe a relancé la polémique sur la sécurité dans l'industrie textile fournissant des marques occidentales.
L'immeuble abritait cinq ateliers de confection notamment liés la marque espagnole Mango et au britannique Primark, seules enseignes avoir confirmé leurs relations avec des ateliers du Rana Plaza où travaillaient quelque 3.000 personnes, dont de nombreuses étaient toujours portées disparues.
Des ouvriers s'étaient publiquement inquiétés la veille de fissures mais leurs responsables ont ignoré les mises en garde, leur enjoignant d'embaucher normalement le jour suivant.
Les Etats-Unis n'ont pu dire si des marques de vêtements américaines se fournissaient auprès des ateliers présents dans l'immeuble mais ont plaidé pour de meilleures conditions de travail dans ce secteur.
L'accident "démontre qu'il faut que le gouvernement, les propriétaires, les consommateurs et les travailleurs trouvent des moyens d'améliorer les conditions de travail au Bangladesh", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Patrick Ventrell.
Le Premier ministre du Bangladesh a promis jeudi que le propriétaire de l'immeuble, en fuite, serait arrêté et puni.
En novembre 2012, un incendie dans une usine textile fournissant notamment l'américain Walmart avait fait 111 morts la périphérie de Dacca.